Pour la Saison 2021-2022, le Ciné-Club du Bassin innove en proposant à chaque séance, avant le film principal, la projection d’un court-métrage. Les films présentés (fictions, documentaires, films d’animation…) auront - dans la mesure du possible - un lien avec le long métrage projeté au cours de la soirée. Ainsi, le 24 septembre - pour la séance d’ouverture de la nouvelle Saison et pour accompagner « Le Mari de la Coiffeuse » - le Ciné-club du Bassin propose en première partie « The Barber Shop »(1933), film burlesque avec W.C. Fields.
Parfois encore considérés comme les mal-aimés du cinéma et souvent oubliés des encyclopédies destinées aux cinéphiles, les courts-métrages sont souvent les premières armes des jeunes
réalisateurs ! Rappelons que dans le cadre du Festival de Cannes, fondé en 1946, une section court-métrage a été instituée en 1952 avec sa propre Palme d’or !
Aujourd’hui de nombreux festivals de courts-métrages rencontrent leur public : rien qu’en France, on en compte près d’une trentaine dont le plus reconnu internationalement est celui de Clermont-Ferrand.
" The Barber Shop "
« Un alcoolique qui n’aime pas les enfants et les chiens », voici en raccourci comment pourrait être présenté William-Claude Dunkenfield, acteur burlesque américain connu sous le nom de W.C. Fields !
S’il n’a pas signé la mise en scène de ses films comme Chaplin, Keaton ou Langdon, W.C. Fields en est – le plus souvent – le créateur des scénarios. Avec les Marx Brothers, il est un des très rares burlesques de l’époque du début du parlant à avoir laissé une empreinte dans l’histoire du cinéma! De son enfance malheureuse (à onze ans, son père le met à la porte de chez lui), il a gardé une incontestable misanthropie.
Parmi les chefs d’œuvres de W.C. Fields, outre « The Barber Shop » (1933) - qui sera présenté le 24 septembre en première partie - peuvent être cités « The Golf Specialist » (1930), « Million Dollar Legs » (1932), « The Fatal Glass of Beer » (1933), « The Pharmacist » (1933), « It’s a Gift » (1934), « My Little Chickadee » (1939) ou encore « Never Give a Sucker an Even Break » (1941). Ce roi du comique verbal, marqué par le music-hall, aura exercé sa verve dans plus d’une quarantaine de films. Cultivant un personnage excentrique et méchant, vêtu d’habits difformes et de hauts-de-forme extravagants, W.C. Fields est véritablement une figure à part dans le cinéma burlesque américain !
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